Ils bâtissent, investissent, portent des projets, nourrissent l’imaginaire collectif depuis l’étranger. Et lorsqu’ils décident de se retrouver, ce n’est pas pour se raconter le passé. C’est pour construire ce qui vient.
Le 31 mai prochain, Mboa Paris revient au Beffroi de Montrouge, et ce n’est pas une simple rencontre annuelle de la diaspora camerounaise : c’est un manifeste. Une arène d’idées. Un marché de talents. Une célébration du lien et de l’héritage, sans nostalgie ni folklore.
Lancé en 2023 par Fatimatou Ousmanou, ce salon s’impose comme le point de gravité de la diaspora camerounaise en Europe. Un espace où l’on brise les silos. Où les femmes entrepreneures croisent les experts de la tech, les artistes côtoient les incubateurs, et les enfants de la deuxième génération découvrent qu’ils peuvent écrire leur propre définition du mot “origine”.
Au cœur de l’édition 2025 : entrepreneuriat, culture, innovation, réseautage, concert. Mais au fond, c’est l’appartenance que l’on vient honorer. Ce lien viscéral avec le pays, qui ne passe plus par les valises ni les retours, mais par les idées, les investissements, les engagements.
Mboa Paris est une réponse. À ceux qui pensent que la diaspora ne fait que regarder de loin. À ceux qui doutent de sa capacité à influencer. À ceux qui ont oublié que le Cameroun se rêve, se pense, et se construit aussi depuis Paris, Bruxelles, Montréal ou Londres.
Parce que le futur de notre pays ne dépend pas de l’endroit où l’on vit, mais de ce qu’on décide d’en faire. Ensemble.