Pensé comme le chapitre camerounais d’Africaines in Tech, ce club n’est pas une énième association. C’est une déclaration. Une ambition posée noir sur vert : outiller, connecter, transformer. Trois verbes d’action pour trois urgences : visibiliser les femmes dans la tech, leur ouvrir des espaces d’opportunités réels, et poser les bases d’un nouveau leadership féminin dans les sciences et le digital.
Demain, à l’Enovation Factory, il sera question de vision. De roadmap. D’actions concrètes. Il sera aussi question de créer une synergie entre les femmes de la tech et les acteurs clés du secteur, incubateurs, hubs, institutions locales et internationales. Mais surtout, il sera question de sororité stratégique.
De cette sororité qui refuse les clivages et travaille à long terme, sans complaisance, mais avec bienveillance. De celle qui permet à une femme experte en IA ou en cybersécurité de tendre la main à une autre qui doute encore. De celle qui transforme un parcours individuel en mouvement collectif.
Camerounaises In Tech ne promet pas de miracles. Elle propose un terrain. Un espace de croissance. Un tremplin. Et parfois, c’est tout ce qu’il manquait.
Alors non, demain ne sera pas un simple soft launch. Ce sera une balise. Une promesse tenue. Une énergie nouvelle dans un secteur où l’on parle souvent d’inclusion, mais où l’action peine à suivre.